Mickey

mickey
„Why are kings born pigs ? Why don't ghosts speak ? Why is the truth a secret ?“

C'est un personnage qui représente l'administration américaine.
Pris en flagrant délit de protéger un terroriste, Mickey tente de s'en sortir par tous les moyens. Un peu truand, un peu machiavélique, il incarne l'hypocrisie des gouvernants occidentaux dans les relations internationales.

Rapport de l'auteur avec Mickey 

J'ai construit ce personnage à partir de nombreuses lectures : presse internationale, le livre de Brzezinski « Le grand échiquier et le reste du monde », et les livres d'Alain Jaffrelot. 

C'est, d'ailleurs, à travers la lecture de l'œuvre d'Alain Jaffrelot que je pris connaissance d'un rapprochement politique et économique mystérieusement accéléré entre l'Inde et les Etats-Unis dans les années  précédentes à l’attentat. J'ai ainsi imaginé de plausibles arguments de négociation entre eux.

Je désirai à travers Mickey dénoncer les connivences et les hypocrisies des grandes démocraties qui décident parfois de négocier avec le diable pour préserver leur liberté... et cultiver leur domination. 
Rien de mieux qu'un clown pour exprimer tout cela !

Rapport de la presse avec Mickey

Le gouvernement américain et le FBI sont très souvent mentionnés dans les articles consacrés à l’attentat de Pune. Le premier par la voie diplomatique qui dénonce l’attentat et assure New Delhi de son soutien, et le second pour son rôle dans la surveillance des mouvements terroriste à travers le monde et pour son enquête sur David Headley. L’ambiguïté caractérise la représentation dans la presse de ces deux entités : d’un côté, les États-Unis et leur principale agence de renseignement sont décrits comme des alliés dans la lutte contre le terrorisme en Inde et de l’autre ils sont désignés comme des obstacles.

Le 19 mars, alors que la couverture médiatique de leur engagement auprès des autorités indiennes était jusque-là positive, la presse révèle un possible « double jeu » américain. Les journalistes se font l’écho du ministre de l’Intérieur et des services de renseignement qui soupçonnent le FBI de couvrir David Headley, agent double recruté par la CIA, pour éviter de compromettre leurs actions au Pakistan. Alors que les Américains sont tenus de partager des informations relatives aux enquêtes sur le terrorisme avec l’Inde en vertu du traité d’assistance mutuelle (MLAT) signé en 2005, la presse indique que les États-Unis se montrent peu coopératifs, opposants des arguments juridiques à la demande, pourtant justifiée, des enquêteurs indiens d’interroger David Headley.